Cette magnifique petite fleur pourpre aux airs croisés entre la pomme de pin, la mûre et la fraise se trouve être la jolie fleur de Mélèze. Bien que sa taille soit petite et discrète, on la repère à sa magnifique couleur éclatante qui dénote sur les paysages encore dénudés du printemps. Ca fait d’ailleurs un très beau contraste avec le vert tout frais des jeunes épines de l’arbre. En effet, le mélèze a la particularité de perdre ses épines à l’automne contrairement à ses frères résineux. Cette particularité lui vaut des couleurs flamboyantes à l’automne qui illuminent nos vallées des Alpes du Sud avant l’hiver.

Pour notre liqueur vous l’aurez compris, ce sont les fleurs qui nous intéressent. (Bien que vous pouvez y ajouter quelques jeunes épines, cela ajoutera une saveur légèrement citronnée au breuvage). Pour la cueillette il faut être précautionneux et ne pas prélever n’importe comment. Les arbres et particulièrement les résineux ont une croissance lente qu’il faut respecter en ne récoltant qu’une année sur deux, afin de permettre à l’arbre de se régénérer et grandir. Ma technique à moi, c’est de ne prélever que sur les branches les plus fournies et uniquement un Bourgeon sur deux, ainsi j’ai la conscience « tranquille ». 

Récoltez les fleurs au printemps, en moyenne montagne, lorsqu’elles commencent tout juste à s’ouvrir.